Pour réussir une acquisition immobilière, vous pouvez vous faire accompagner par divers professionnels. En plus de l’agent immobilier, le courtier vous sera aussi d’une grande aide. Son rôle consiste à trouver l’offre de prêt qui convient à votre situation. Il pourra surtout négocier les conditions de financement de votre achat immobilier à Mazan en votre faveur, notamment les éléments suivants.
L’IRA ou indemnité de remboursement anticipé
Le capital qui vous sera octroyé par la banque devra être restitué sur une période bien définie. Cet élément fait partie des clauses essentielles du prêt. Ne pas respecter le délai imparti vous obligera à payer une indemnité de remboursement anticipé envers votre créancier. Son montant représente au maximum 3 % du capital restant à rendre, mais il est négociable.
La modulation des échéances
Même si le délai de remboursement est défini en amont de la signature du contrat, il reste possible de le modifier. Vous pouvez négocier la modulation des échéances si votre situation financière a changé. Par exemple, si votre taux d’endettement a augmenté à la suite d’une promotion sur le plan professionnel, vous pouvez demander à ajuster le délai de remboursement en conséquence.
Le transfert de crédit
Avec les taux d’usure qui changent tous les mois, les banques ont la liberté de modifier plus fréquemment leurs taux d’intérêt. Mais si vous effectuez un prêt pour la seconde fois auprès de l’établissement, vous pouvez négocier l’application d’un même taux sur les deux crédits. Cela vous protège contre la fluctuation du coût des prêts immobiliers.
Le différé de remboursement
Un prêt immobilier fait en principe l’objet d’un différé de remboursement. Il s’agit d’une période bien définie ayant lieu au début du contrat et durant laquelle aucun paiement n’est dû à la banque. Le courtier peut tenter de négocier sa durée pour qu’elle soit plus longue.
La suspension d’échéance
Si vous vous trouvez dans une situation financière délicate, vous pouvez obtenir une suspension d’échéance auprès de votre créancier. Cela consiste en une période de sursis par rapport aux remboursements. Celle-ci peut s’étaler sur 12 mois dans les situations extrêmes.