Durcissement des conditions d'accès aux crédits, plafonnement du taux d'endettement des emprunteurs à 35%, prudence accrue des banques sur les estimations de biens ou encore allongement des délais d'obtention des prêts... Fragilisés par la crise et les conditions d’obtention de crédit, les acquéreurs-vendeurs ont changé leur fusil d’épaule lorsqu’ils souhaitent changer de résidence principale.
Que faisaient-ils avant la crise sanitaire ? Ils avaient recours à un prêt relais, ce crédit de transition, à court terme, qui permet à un souscripteur d’acquérir un bien immobilier avant de boucler la vente d’un autre. Mais face à la frilosité des organismes de crédit et à l'incertitude liée à la conjoncture, ils ont changé leurs habitudes : aujourd’hui, 1 particulier sur 2 vend d’abord son bien pour financer un nouvel achat. Cela lui évite d’avoir recours à un prêt relais qui a toujours eu mauvaise presse et qui n’offre pas plus de garanties que ça à un acquéreur-vendeur !
Et pour cause : dans le cas d'un prêt relais, quoi qu’en disent les organismes de crédit, les banques ne fixent un montant que sur une partie de la valeur estimée de la maison ou de l'appartement avec une tendance à la baisse. Sans compter qu'elles sont beaucoup plus prudentes que dans le passé sur les estimations faites par les professionnels.
L'acquéreur vendeur n'a aucune certitude non plus sur les délais de vente de son bien immobilier, même sur les marchés dits tendus (Île-de-France, Lyon, Lille ou Nantes). Rien ne lui dit en effet que l'acheteur qui lui fera une offre ne se rétractera pas et aura bien son financement d'ici 2 à 3 mois. Dans ce contexte, aujourd’hui, 50 % des demandes de vente visent à financer une nouvelle acquisition !
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